Malgré que leur travail soit fondamentalement le même, il y a bel et bien certaines différences notables. Les voici :
Annulation de la promesse d’achat
Dans le domaine résidentiel, il n’y a généralement pas plus de 2 façons pour un acheteur d’annuler sa promesse d’achat. Cependant, dans le domaine commercial, c’est une tout autre histoire… L’acheteur bénéficie d’une période de vérification diligente durant laquelle il obtient plusieurs informations primordiales pour la décision finale ; tel que le bilan financier, l’état des lieux, le zonage, les permit possibles.
Si quelque chose ne convient pas, il peut se réserver le droit de complètement abandonner les démarches.
Visite de la propriété
Lors de l’achat d’une propriété résidentiel, il est courant et tout à fait normal que l’acheteur visite la demeure avant d’acheter. Cependant c’est différent lorsqu’il est question de l’achat d’une propriété commerciale.
Si c’est un immeuble locatif, c’est-à-dire que l’acheteur est un investisseur, dans ce cas, il n’est pas rare que la visite soit conditionnelle à l’acceptation d’une promesse d’achat.
Si l’acheteur désire y implanter son entreprise, c’est autre chose, puisque la configuration intérieure est primordiale, la visite pourra se faire précédemment à quelconque entente.
La divulgation d’information et la collaboration entre courtiers
Lors d’une vente résidentielle, il n’est pas rare de voir que des courtiers collaborent ensemble pour s’échanger des informations concernant la propriété. Cependant lorsque la propriété est à but commercial, ces collaborations et échanges d’informations ne sont que très peu communs.
La raison est bien simple, il ne faudrait pas que des informations financières ou d’autres types se retrouvent entre les mains de compagnies concurrentes. Il est donc monnaies courantes que des closes de confidentialité soit implanté dans ces dossiers.
Tout ça, pour respecter le code de déontologie stricte auquel tous les courtiers doivent se soumettre.
La mise en marché
La mise en marché d’une propriété commerciale ne se fait pas par l’entremise des plateformes de vente que l’on connait bien, elles se font plutôt par appel de propositions.
Cependant leur travail n’est pas différent à 100 %, il existe quand même des multiples points en communs entre les deux types de courtiers.
Salaire des courtiers
Par exemple, tous les courtiers, peu importe leurs spécialisations, sont payés par commission. Ceux-ci varient généralement, autant résidentiels que commerciaux, entre 4 et 7 % du prix de vente de la propriété.
Quelles sont les obligations déontologiques ?
Peu importe le champ de pratique du courtier, il est important de savoir qu’ils sont tous soumis au même code de déontologie et qu’ils ont tous, obligatoirement, suivi une formation approuvée pour obtenir la certification de courtier immobilier.